MOIMERE

24 janvier 2013, 17h35

In Uncategorized on janvier 24, 2013 at 5:44

Si seulement je n’avais jamais écrit. Cela me fait réfléchir, c’est du venin pour mon sang. Se projeter dans le futur, penser à penser, voilà une résolution dont je me serais bien passé.
La brouette sur laquelle je me déplace semble avoir perdu son équilibre fonctionnel. Mais peu importe, on ne choisit pas sa première voiture, on l’accepte, c’est ainsi. On se dit que ca fera l’affaire le temps de mieux. Ah parce que tu te sens mieux maintenant ? Je ne sais pas, je sais que j’ai changé, que je ne suis plus le même.
De ce méandre sans courant suffisamment puissant pour le prolonger, je ne vois surgir qu’un brouillard blanc. C’est dans ses rares interstices, percées par l’espoir, que mon esprit se profile jusqu’à en apercevoir le jour.
Il se pense sage, tout en reconnaissant une fatalité incontournable, celle de sa perte d’insouciance. Il se porte en adversaire direct de la raison, dans un combat sans perspective dont l’issue est vaine.
Une défaite sans prolongation.
Et puis, il y a la patience, cette qualité d’optimiste que certains rationnalise par la foi.
Mais je ne crois en rien pour avoir foi.
Moi, je crois en moi. Eric Cantona.
Notre jour viendra disait l’apôtre, le type patient, tellement patient qu’il en vint à s’asseoir, pressentant l’imposture de sa prophétie. C’est vers cette douteuse sagesse que mon esprit veut m’embarquer.
Comment lui en vouloir ? Après tout, il est le seul à connaître mon corps. Ses décisions iront toujours dans le sens de l’autre.
Ils sont menottés, liés jusqu’à la fin.
L’un emportera l’autre.
Demeurer orphelin ? Ca, jamais !

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